Les osselets
Ce jeu, comme son nom l’indique, se joue avec de très petits os de jeunes animaux qui ont une forme particulière. C’est l’ancêtre des dés. Il y a 5 osselets dont un est d’une couleur différente et est appelé le « père ». Chaque osselet a quatre faces dont deux larges et deux étroites qui portent chacune une valeur de 1, 3, 4 ou 6.
Pour y jouer : on lance en l’air le père, on ramasse un osselet parmi ceux posés par terre puis on rattrape le père à temps. A chaque tour on doit ramasser un osselet de plus entre temps.
On passe ensuite à des variantes un peu plus complexes : les retournettes, les omelettes, et enfin la tête de mort.
Le jeu de paumes
C’est l’ancêtre du tennis. Il date de l’antiquité et s’est beaucoup développé à partir du XVème siècle. Il se joue sur un court (comme au tennis), qui est longé par une galerie (d’où l’expression « épater la galerie »). Le nom du tennis vient du jeu de paume : avant le service, les joueurs disaient « Tenetz », et les anglo-saxons y ont compris le mot « tennis ».
Au XIXème, le jeu de paume inspire le squash, le badminton et le tennis.
Tournois et joutes à cheval du moyen âge
Au moyen-âge, les jeunes devaient apprendre la boxe et la lutte pour espérer un jour, à l’âge adulte, participer aux tournois.
Les tournois sont des spectacles qui consistent en l’affrontement de deux groupes de chevaliers en ligne, puis en mêlée à l’aide de lances au bout émoussés et d’épées ni tranchantes, ni pointues. Ils vont peu à peu se transformer en joutes, durant lesquelles deux chevaliers s’affronteront en duel.
Combats de coqs
Ils consistent à faire s’affronter deux coqs dans un gallodrome. Un gallodrome est une salle au centre de laquelle se trouve un ring circulaire. Le combat ne va pas forcément jusqu’à la mort de l’autre animal, il s’arrête en réalité le plus souvent par abandon ou par KO. Les coqs sont équipés d’ergots naturels pointus protégés ou artificiels en métal pour se battre.
Les combats de coqs, tout comme les combats de chiens et d’animaux en général sont désormais interdits car ils sont considérés comme des maltraitances envers les animaux.
Combats de gladiateurs
A la base, les combats de gladiateurs faisaient partie de jeux funéraires, organisés en l’honneur des morts en Italie par les étrusques (ancêtres des romains). Ils sont ensuite devenus un divertissement cruel et violent dans la Rome antique.
Courses de chars
Divertissement très populaire dans la Rome antique, les courses de chars se déroulaient dans les cirques comme le Circus Maximus de Rome.